Étranger à l'existence
Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas.
Ceci est l'incipit celèbre d'une œuvre classée à la première place des 100 meilleurs du XXe siècle et qui figure parmi les 100 meilleurs livres de tout les temps.
L'Etranger de Albert Camus.
Camus, un celèbre philosophe, romancier, dramaturge et essayiste de langue français. Né en Algérie en 1913, il meurt en France en 1960 (46ans).
L'étranger raconte l'histoire d'un homme qui vit à Alger, Mersault. Ce personnage principal est aussi le narrateur de l'histoire.
Ses déboires commencent réellement quand il reçoit un télégramme lui annonçant la mort de sa mère qu'il avait placée dans un asile près d'Alger. Il se rend alors à l'asile pour les funérailles de sa mer.
Quelques semaines plus tard cet événement a première vue ordinaire va décider de son sort. En fait, Mersault est un personnage distant et froid. Et comme il n'était pas triste à la mort de sa mère, il n'a pas pleuré. Mais tout le monde ne verra pas ces mêmes raisons, surtout pas le procureur et le jury.
Si vous avez un ami qui répond toujours à vos questions par une phrase interrogative négative, il ressemble sûrement un peu à Mersault.
Cependant, je lui ai expliqué que j'avais une nature telle que mes besoins physiques dérangeaient mes sentiments. Le jour où j'avais enterré maman, j'étais très fatigué et j'avais sommeil.
Le passage ci dessus résume parfaitement la psychologie de Mersault. Ce personnage joue un rôle secondaire dans le film de sa vie. Il décrit les événements comme s'il n'en faisait pas partie et qu'il lui est impossible de les influencer. Il a l'impression qu'aucun acte commis par lui ne pourra détourner l'enchaînement des éléments, alors il vit passivement.
Pourtant la froideur de Mersault n'empêche pas le lecteur de s'attacher à lui. En lisant ce roman, je me suis surpris à ressentir les émotions de cet homme à sa place.
Un roman écrit à l'encre noir qui ne manquera pas de vous toucher. La nostalgie qui accompagne cette œuvre s'installe naturellement chez le lecteur.
Pour finir je dirais que mes commentaires sur ce chef-d'oeuvre sont censés vous pousser à le lire. Si je n'ai pas réussi à vous y incitez, lisez en d'autres pour vous convaincre. Car ce roman est incontournable.
N'oubliez pas que je suis prêt à publier les textes d'autres auteurs en herbe ici, alors ne vous gênez pas.
N'oubliez pas de vous abonner à la newsletter.
A très bientôt.
Votre fidèle et dévoué,
Frederic